Alexandre Christiaens vit et travaille à Dave, Namur. Il a de nombreux voyages photographiques à son actif, sur mer comme sur terre et a dirigé de multiples ateliers photographiques. Son travail a été montré dans des expositions individuelles et collectives, en Belgique et à l’étranger.
Ses photographies sont reprises dans plusieurs collections publiques et privées comme le Service général du patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Casaespacio, FIFV Valparaiso. Cl, SACO Antofagasta. Cl, le Centre régional de la photographie Nord Pas-de-Calais, (F), le Musée de la Photographie de Charleroi, (B), la Bibliothèque Nationale Richelieu de Paris, (F), le Centre Culturel de Hasselt, (B), la Space Collection, In Cité Mondi Liège, (B)… Plusieurs ouvrages individuels ou collectifs ont déjà paru : Valparaiso, FIFV ediciones, Photobook Belge 1854 – now, Fomu, Musée de la Photographie d’Anvers & Éditions Hannibal, 2019 – La neige bientôt, JPB Éditions #8 –Hunter Grill, Origini edizioni Livorno maggio, 2017 – Estonia, avec un texte de Carl Havelange, Les Impressions Nouvelles, 2016 – Eaux vives, peaux mortes, Éditions Yellow Now, 2012 – En Mer. Voyages photographiques, Éditions Chasse-marée & Glénat, 2008 – Grotesques. Concrétions et paysages, les Brasseurs / Éditions Parallèle, 2007 – Réseau cristallin, édité et conçu par Alexandre Christiaens, avec un texte d’Eugène Savitzkaya.
Où que je me trouve, mon travail photographique et vidéographique sont l’extension formelle de mon expérience d’être au monde. Je ne prétends pas restituer dans mes images un « ailleurs » – hypothétique, lointain, exotique. Mes voyages sont des socles sur lesquels j’articule ma lecture singulière du monde arpenté, éprouvé, regardé, vécu, ressenti.
C’est dans la rencontre inattendue et chaque fois renouvelée avec le paysage, le sauvage, le minéral, le végétal, l’océanique et l’humain que mes voyages photographiques puisent leur sens. Mon désir est de me plonger encore au cœur des liens que tissent et retissent entre elles toutes les formes du vivant dans la nature – car elles nous invitent à considérer d’un autre œil toutes les formes d’humanité en nous. Dans la représentation figurative de la vague – sombre puissance de la matière vivante et jaillissante – c’est le mouvement originel de toute vie qui se soulève, et nous emporte.