CÉLINE LECOMTE

Céline Lecomte est une photographe française habitant les Ardennes. Formée en gestion de l’environnement, elle est animée par l’envie de documenter les territoires où elle chemine. Sa réflexion porte sur l’accès aux mondes sauvages, notamment sur les relations de l’humain à la nature et la complexité des enjeux qui en découlent.
Son travail est exposé à Arles en 2023 (Agence VU’), lors de la Nuit blanche de Charleville-Mézières en 2016 et au Musée de l’Ardenne en 2017. Elle est co-auteure des livres Paysages du vent (2017) et Yeu nature et esprit d’une île (2016), tous deux aux éditions Noires Terres. Céline Lecomte a participé régulièrement au projet Mémoire Vive ; une résidence initiée en 1999 dans le village de Chooz (2006, 2009, 2011, 2013).
En 2017, elle a été résidente à la Fileuse de Reims et a participé à un projet collectif à bord du Grillo Bus en parallèle de l’Encuentro Fotografico de Mexico. En 2023 elle est lauréate du prix VU’ EDUCATION pour Avril ou les forêts Potemkine et finaliste de la bourse Transverse (Freelens – ADAGP).
Commissaire d’exposition du festival Urbi & Orbi de 2015 à 2021, elle dispense également depuis 2013 des ateliers de médiation auprès de publics variés.

ÉDENS
Cette série de photographies se focalise sur la façon dont la nature est représentée aujourd’hui dans les lieux occupés par les humains. Elle se concentre sur les décors et artifices qui constituent les
« jardins d’Édens » modernes : plantes et animaux en plastique, arbres contraints et taillés selon les besoins, faux rochers, gazons synthétiques, trompe l’œil… La nature artificielle semble envahir l’espace et les imaginaires. Ainsi idéalisée, elle cristallise le lien paradoxal, absurde et parfois même touchant que chacun tente d’entretenir avec elle.
Jardin d’Éden, Âge d’or, Champs-Élysées, Arcadie… Dans les représentations les plus anciennes, le jardin ou le Paradis est associé à une félicité perdue que les hommes aspirent à regagner. La série Édens aborde les liens que les humains tissent (et ne tissent pas) avec le vivant. Elle revisite la quête humaine ancestrale de l’accès au paradis perdu à l’aune de la sixième extinction de masse.

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