collectif ‘GABON IGOLINI’

En mai 2003, dans le cadre du projet “Ports d’Afrique”, un atelier photographique doit se dérouler à Libreville (Gabon). L’artiste invité à l’encadrer est Bruno Boudjelal, photographe membre de l’agence Vu.
Durant trois semaines, vingt-cinq personnes – dix photographes, des comédiens, musiciens, peintres, étudiant, chauffeur – participent aux séances de travail.

Le commissariat de cette exposition a été réalisé par L’Association la Salle d’Attente en collaboration avec Afriphoto.

L’association “La salle d’attente” a été créée en décembre 2000. Elle a pour but d’organiser, de promouvoir et de soutenir des rencontres, des actions culturelles et artistiques autour de la photographie sous forme d’expositions, de publications.
L’association vise ainsi à faire connaître dans sa région, la Champagne-Ardenne, la photographie contemporaine auprès d’un vaste public.
Nous souhaitons également favoriser les rencontres entre les artistes et ce public. Dans ce but nous organisons des débats. Ces rencontres se veulent conviviales et accessibles à tous.
Afin de garder en mémoires toutes ces rencontres, nous constituons une collection au rythme d’une œuvre par exposition ; au fil des acquisitions, elle sera significative des diverses tendances de la photographie contemporaine que nous avons choisi d’explorer.
Afriphoto, projet mis en œuvre en 2001 par Africultures (revue sur les cultures africaines), a pour but essentiel de promouvoir les photographes africains et originaires du continent. Aujourd’hui Afriphoto, c’est un site Internet (www.afriphoto.com) sur lequel peuvent être visualisés les travaux de photographes collaborant avec nous, des coups de cœur que nous avons eus pour certains travaux. C’est aussi une collection coéditée avec Filigranes Editions, la collection Afriphoto.

En mai 2003, dans le cadre du projet “Ports d’Afrique”, un atelier photographique doit se dérouler à Libreville (Gabon). L’artiste invité à l’encadrer est Bruno Boudjelal, photographe membre de l’agence Vu.
Durant trois semaines, vingt-cinq personnes – dix photographes, des comédiens, musiciens, peintres, étudiant, chauffeur – participent aux séances de travail. Découverte de travaux photographiques, productions d’images, confrontation et discussion avec les autres participants ; apprentissage de la numérisation et présentation du travail produit sous forme de mur d’images et de slide-show.
L’angle choisi pour travailler était le rapport intime à Libreville : porter son regard sur soi, les proches, les autres dans cette ville où les participants vivent. Tenter de dire cela à travers la photographie, ce qui changeait totalement l’appropriation du médium photographique, jamais utilisé dans un but comme celui-ci.
Au final de ce stage intense, la question s’est posée de savoir comment continuer de faire exister ce qui, durant ces trois semaines, s’était révélé là. A germé alors l’idée du collectif, qui rapidement s’est créé en juin 2003 : Gabon Igolini.

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