GABRIELE GALIMBERTI

La seule monnaie d’échange du couchsurfing c’est la découverte de l’autre, le bonheur d’apprendre quelques mots d’une langue exotique, de partager une recette venue d’ailleurs, ou la perspective de pouvoir aussi, un jour, bénéficier du canapé d’un autre.

COUCHSURFING
Le terme couchsurfing vient de la combinaison du mot « canapé » et du verbe « surfer ». Non, il n’est pas question ici d’un nouveau sport (quoique) mais d’un réseau gigantesque de personnes à travers le monde, prêtes à offrir leur canapé pour quelques nuits aux voyageurs de passage dans leur ville. Le réseau se base sur des valeurs de partage, de solidarité et sur l’envie de voyager autrement, en rencontrant des personnes venant de continents différents et aux cultures variées.
Gabriele Galimberti s’est glissé dans la peau d’un couchsurfer durant un an. Il est parti à la rencontre de ces personnes qui ouvrent leurs portes à des inconnus de passage, avec pour seule monnaie d’échange, la découverte de l’autre, le bonheur d’apprendre quelques mots d’une langue exotique, de partager une recette venue d’ailleurs, ou la perspective de pouvoir aussi, un jour, bénéficier du canapé d’un autre.
À travers cette série, Gabriele Galimberti met des visages sur la notion de ville solidaire et de réseau citoyen. Chaque portrait nous fait non seulement découvrir une destination hors des sentiers touristiques habituels mais nous livre l’anecdote d’une rencontre entre deux inconnus portés par les mêmes valeurs de partage et d’échange. 

Gabriele Galimberti est un photographe italien membre du collectif Riverboom, connu pour son projet « Switzerland Versus the World » qui a été exposé dans de nombreux pays. Avec Paolo Woods, il a réalisé « Les Paradis », une série photographique sur les paradis fiscaux exposée notamment durant le Mois de la Photo du Grand Paris en 2017. Son projet « Toy stories », pour lequel il a réalisé des portraits d’enfants posant avec leurs jouets à travers le monde a quant à lui été publié en 2014. Il mène de front des projets personnels et collectifs ainsi que des commandes pour des magazines comme Geo, Le Monde ou The Sunday Times. Ses images font l’objet d’expositions en France comme à l’international (Festival de l’image de Vevey, rencontres photographiques d’Arles, festival de photographie de New York, etc.).

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