Jean-Paul Brohez photographie depuis l’âge de 10 ans, car c’est Saint-Nicolas qui lui offre son premier appareil photo, un Diana 6×6.
Reconnu pour l’approche animiste et généreuse de ses travaux photographiques dans les domaines du reportage, du paysage, du patrimoine et de l’architecture.
Dès 1985, il collabore à Liège avec Homme & Ville, association de chercheurs dans le domaine de l’urbanisme. Son essai Bruissage reçoit le Prix national Photographie Ouverte décerné en 1985 par le Musée de la photographie de Charleroi.
En 1986, il débute une longue collaboration avec Jean-Louis Godefroid et l’espace photographique Contretype, à Bruxelles. Prix des amis de l’Unesco en 1990 pour son reportage Vues de Liège (éd.H&V. Liège).
Il est l’auteur de plusieurs livres publiés aux Éditions Yellow Now (Crisnée) entre 1994 et 2003.
En 1999 sort sa série Couleur locale (DVD) avec une musique originale de Garrett List, une production de la Biennale internationale de la photographie de Liège.
En 2001 est publié L’homme qui tomba des étoiles, sur la re-création des jardins de la Maison d’Erasme, à Anderlecht, texte d’Alexandre Vanautgaerden (Éditions La Lettre volée, Bruxelles).
L’exposition Aplovou, ceux qui sont arrivés avec la pluie produite par Contretype, est présentée en 2006 au Tokyo Metropolitan Museum of Photography.
En 2016 Impressions japonaises, exposition à l’Espace Photographique Contretype, Bruxelles.
En 2019, Exposition et anthologie Photobook Belge FOMU, Antwerpen. En 2020, de visu à la Brasserie Haecht, Liège. Résidence Espace Nord Art Contemporain.
Jean-Paul Brohez déambule dans les plis, aux confins, aux commissures de l’image.
Il fait des photographies en couleurs, presque des coloriages d’instants amoureux.
Il ne s’agit pas ici de faire plaisir au beau, au bonheur, mais plutôt de rendre compte de ce que l’on voit vivre et mourir devant nous ; de ce que l’on voit vivre et mourir en nous.
Les photos de Jean-Paul sont des grands oui à la vie toute nue, des petits drapeaux translucides et vifs plantés sur le dos du convenu et de l’oubli.
Werner Moron