OLIVIA GAY

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« Une traversée guidée par l’enchaînement des rencontres. »

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  • Lieu d’exposition : Tapis point de Sedan
  • Date : Du 5 au 30 juin 2021

ORIGINES

Le Grand Est évoque chez Olivia Gay des réminiscences de l’âge d’or de la photographie sociale et documentaire américaine – même sentiment d’étendue peuplée d’âmes authentiques, même empathie avec les sujets dans toute leur variété.
Son aventure est avant tout humaine : loin de simplement tirer le portrait de ses modèles, elle les envisage dans leur rapport à leur environnement professionnel, social, naturel,… et fait ressortir en chacun les échos d’une histoire liée au territoire. Qu’il s’agisse d’une vie passée à cultiver la terre ou d’une arrivée récente dans un lieu qui ne sera peut-être que transitoire, les personnes rencontrées livrent à l’artiste un instant de sincérité, une fenêtre sur leurs expériences vécues.
La photographe se concentre sur des zones géographiques peu représentées, dans une traversée guidée par l’enchaînement des rencontres.
Celles-ci prennent une valeur toute particulière durant l’année 2020, par ailleurs peu propice à la circulation et aux échanges. La somme des individualités, solitaires ou regroupées autour d’une destinée commune, constituent le genius loci (l’esprit du lieu) – invisibles mais indispensables, méconnues mais participant à l’identité et à l’histoire de la région.
Le croisement de ces trajectoires peut se comprendre comme autant de recherches d’une certaine réussite, laquelle se mesure à l’aune de nos attentes et de nos ambitions.
Olivia Gay est diplômée de la New England School of photography, Boston, USA et d’un Master 2 à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (Arles, France). Depuis 2017, elle est chargée d’enseignement à l’école des arts Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle vit et travaille en Normandie.
« À distance d’un photojournalisme qui privilégie l’instant décisif et les images choc, Olivia Gay poursuit la longue et patiente quête d’un regard. Regard sur le travail sous toutes ses formes – qu’il soit aliéné ou rédimé – et sur les femmes, dont elle narre la rencontre à chaque fois singulière, et dont elle dresse le portrait subjectivé sous la forme de cet envisagement cher au philosophe Emmanuel Levinas. Qu’elles soient prostituées, dentellières, caissières, ouvrières, modèles, citadines, moniales, détenues, réfugiées, chacune fait ainsi partie d’une communauté de femmes qui « résistent », en dépit de tout. Résistantes : ainsi vont les femmes d’Olivia Gay. Pour autant, pas de féminisme à la Simone de Beauvoir : l’artiste met plutôt en avant les notions de « discrétion », d’ « accueil » et de « recueillement », menant ainsi une recherche d’individuation.
Dominique Baqué, Envisagées

www.oliviagay.com

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