SAM HOBSON

« 80% des gens habitent dans une ville. En montrant des animaux sauvages en contexte urbain, je veux réveiller en eux le lien qui les unit malgré tout encore à la nature. »

WILDLIFE IN THE CITY
Sans les images de Sam Hobson pour preuve, on aurait
du mal à imaginer nos villes habitées et fréquentées
par de tels visiteurs sauvages. Ici un renard, là un héron
faisant son marché à Amsterdam, ou encore un couple
de grives nichant dans un feu rouge à Leeds…
« 80% des gens habitent dans une ville. En montrant des animaux sauvages en contexte urbain, je veux réveiller en eux le lien qui les unit malgré tout encore à la nature même s’ils vivent en ville. »
Pour réaliser ses images étonnantes où les animaux s’inscrivent en contexte urbain, il utilise souvent un grand angle, un système de déclenchement à distance et une source de lumière continue.
Sa très bonne connaissance des espèces qu’il cherche à photographier lui permet de chercher aux bons endroits et d’anticiper leurs allers et venues. Armé de patience, il attend parfois pendant des heures pour réussir à réaliser ses images.
Une de ses priorités est aussi de ne jamais nuire aux animaux qu’il photographie. Il prend particulièrement ses précautions pour ne pas déranger de nichées ou de jeunes oiseaux.

Sam Hobson vit à Bristol, au Royaume-Uni. Son travail milite pour éveiller en chacun de nous l’envie de partir à la découverte de la nature. Capter des animaux sauvages en contexte urbain c’est une façon de créer un lien entre la nature et les citadins qui peuvent parfois s’en sentir déconnectés.
Ses images sensibilisent aussi ceux qui voient certaines espèces sauvages comme des nuisances urbaines. à Newcastle par exemple, il a photographié des mouettes tridactyles qui avaient élu domicile sur un pont et que certains citadins voulaient chasser les prenant pour de simples goélands. Le manque de connaissance sur les espèces sauvages peut conduire à de mauvaises décisions. Les photographier c’est aussi lutter contre les à priori.
Photographe indépendant, ses images sont régulièrement publiées dans des revues naturalistes comme National Geographic. Par deux fois, il s’est trouvé finaliste du prestigieux prix Wildlife Photographer of the Year. Il a aussi été lauréat du concours Bird Photographer of the Year en 2016, dans la catégorie « comportement d’oiseaux ».

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