JULIEN LOMBARDI

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« Chaque objet photographié n’est que la trace laissée par la disparition de tout le reste. »

Jean Baudrillard

  • Lieu d’exposition : Quai de la Régente
  • Date : Du 5 juin au 29 août

ARTEFACT

Artefact : n.m
(mot anglais, du latin artis facta, faits de l’art).
• Produit ayant subi une transformation, même minime, par l’homme, et qui se distingue ainsi d’un autre provoqué par un phénomène naturel
• Structure ou phénomène d’origine artificielle ou accidentelle qui altère une expérience ou un examen portant sur un phénomène naturel.
Les objets photographiés dans cette série ont tous été façonnés par l’homme dans une intention bien précise. Les lieux qui les abritent ont été pensés et modelés par les usages d’une population. Toutes ces zones d’activités se superposent, se transforment sans cesse, laissant de côté certains espaces dans leur mutation.
Abandonnés, délaissés, les objets sont libérés de leur utilité. Leurs formes insolites s’inscrivent dans le paysage et témoignent d’une esthétique surprenante. Ils attirent le regard et nous proposent un imaginaire comme les vestiges d’une autre réalité. Leurs présences participent à l’élaboration d’un «  portrait en creux  » des hommes qui les ont dressés.
Survivances de l’époque qui les a vus naître, par leur persistance, ces objets ne cessent de nous interroger. Ils nous invitent à entreprendre une archéologie du présent et à explorer notre environnement quotidien avec plus de distance.

Julien Lombardi est né en 1980, il vit et travaille entre Marseille et Mexico.
Il appréhende la photographie sous toutes ses formes, qu’il en soit l’auteur ou non, son rapport à ce médium se réinvente dans chacun de ses projets pour explorer environnements, identités et mémoires. Il s’inspire librement de sa formation en anthropologie et des outils d’investigation qu’elle offre pour conduire des enquêtes dont les finalités sont plus sensibles que scientifiques.
A présent, il collecte et fabrique des images sur des sujets de société : le tourisme de masse, le patrimoine, la construction d’une jeune république, ou encore une terre sacrée au Mexique. Julien Lombardi décortique ensuite ce matériel dans une pratique d’atelier pour lui donner une forme et éprouver ce que peut transmettre une photographie. Depuis ses débuts, sa démarche se joue de la plasticité des images et de leurs aptitudes à représenter.
Qu’ils s’agissent de photographies, de vidéos ou d’installations, ses travaux ne sont documentaires qu’en apparences. Ils ne sont ni témoignages, ni preuves mais constituent plutôt des fictions ouvertes qui explorent des passés, des présents et des futurs possibles.

julienlombardi.com

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